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Un été pas comme les autres / Un’estate senza precendenti - Libro bilingue: italiano - francese
Un été pas comme les autres / Un’estate senza precendenti - Libro bilingue: italiano - francese
Un été pas comme les autres / Un’estate senza precendenti - Libro bilingue: italiano - francese
E-book334 pagine4 ore

Un été pas comme les autres / Un’estate senza precendenti - Libro bilingue: italiano - francese

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Info su questo ebook

Apprends-tu l'italien ? Stai imparando l'italiano ? Apprends-tu le français ? Stai imparando il francese ?

Ce livre bilingue peut t'aider : une page en français et une page en italien.

Questo libro bilingue può aiutarti : una pagina è in francese e una pagina in italiano.

 

Lei è la sorella più piccola del suo migliore amico. Lui è il miglior rubacuori in circolazione.
Non dovrebbero stare insieme. Però quest'estate la tentazione sarà grande. 

 

Elle est la sœur de son meilleur ami. Il enchaîne les conquêtes.

Ils ne devraient pas être ensemble. Mais cet été, la tentation est trop forte.

 

Cet été, Emilia Moretti, 16 ans, n'a qu'un objectif : oublier jusqu'à l'existence de Nick Grawsky, le meilleur ami de son frère. Cela devrait être facile : il passe les vacances dans les Hamptons, à briser le cœur de toutes filles à la ronde. Emilia a décidé de ne plus passer de nuits blanches à penser à lui. Car si elle veut décrocher un rôle dans le ballet de l'an prochain, elle doit s'entraîner à fond pour atteindre la perfection dans chaque mouvement. Et elle se sent enfin prête à rechercher ses parents biologiques. Mais quand Nick décide de rester à New York pour l'été, les bonnes résolutions d'Emilia s'évanouissent en une pirouette...

 

L'obiettivo che la sedicenne Emilia Moretti si è prefissata per l'estate è semplice: dimenticarsi che il migliore amico di suo fratello – Nick Grawsky – sia mai esistito. Dovrebbe essere facile: lui passerà l'estate negli Hamptons, andando ad aggiungere ragazze in bikini succinti alla sua lista di cuori spezzati. E garantito che non le tratterà come delle sorelle. Quest'estate Emilia non starà sveglia di notte pensando a lui. Avrà bisogno di perfezionarsi in modo impeccabile nella danza classica, se spera di combinare qualcosa di buono il prossimo anno. E poi è finalmente pronta a cercare i suoi genitori naturali. Ma quando Nick decide di restare in città, tutta la risolutezza di Emilia svanisce di una piroetta...

LinguaItaliano
Data di uscita25 mar 2024
ISBN9798224536856
Un été pas comme les autres / Un’estate senza precendenti - Libro bilingue: italiano - francese

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    Un été pas comme les autres / Un’estate senza precendenti - Libro bilingue - Duo Bilingue

    CHAPITRE 1 - EM

    Des haut-parleurs s’échappe une musique pop assourdissante ; le son est si fort que chaque note résonne dans mon corps. Je saute en l’air une fois, deux fois, trois fois, le poing levé, avant de me déhancher au rythme de la musique. Les miroirs qui recouvrent les murs n’ont pas l’habitude de me voir danser comme ça. Normalement, je danse sur du Mozart, du Tchaïkovski, du Prokofiev ou du Minkus. Pas sur du Madonna.

    Je penche la tête sur le côté.

    Je n’ai aucune envie de répéter la chorégraphie d’un ballet. C’est pourtant ce que je devrais faire. Je monte en demi-pointe pour esquisser un relevé. 

    Je n’ai plus envie d’être Emilia Moretti – danseuse classique de seize ans qui répète chaque mouvement jusqu’à la perfection, de manière quasi-obsessionnelle. Mes genoux se fléchissent au-dessus de mes pieds et je descends en plié.

    Je n’ai plus envie d’être cette jeune fille qui crie sur tous les toits qu’elle s’en fiche d’avoir été adoptée, mais qui essaie de retrouver ses parents biologiques en douce.

    Je remonte sur la pointe des pieds. 

    Je n’ai plus envie de penser à Nick, le meilleur danseur de L’École des Arts de la scène (et le meilleur ami de mon frère), dont je suis désespérément amoureuse.

    Je veux danser pour tout oublier.

    CAPITOLO 1 - EM

    La musica pop esplode così forte dalle casse che mi risuona dentro. Salto una, due, tre volte agitando il pugno in aria, e poi i miei fianchi si muovono a ritmo.

    Gli specchi sulle pareti non sono abituati a vedermi ballare così. Di solito ballo Mozart, Tchaikovsky, Prokofiev, Minkus. Non Madonna.

    Inclino la testa di lato. Non ho voglia di mettermi a provare la coreografia di nessun balletto, ma dovrei. Mi alzo in punta di piedi facendo un relevé.

    Non voglio essere Emilia Moretti, una ballerina sedicenne che tenta di perfezionare ogni singolo movimento fino all’ossessione. Abbasso il corpo, piegando le ginocchia in un plié.

    Non voglio essere la ragazza che giura che non le interessa di essere stata adottata, ma che sta comunque tentando di trovare i suoi genitori naturali.

    Mi alzo di nuovo sulle punte.

    Non voglio stare a rimuginare sul fatto che ho una cotta tremenda per Nick, il miglior ballerino della Scuola di Arti dello Spettacolo, oltre che migliore amico di mio fratello.

    Voglio lasciarmi andare e ballare.

    Je ferme les yeux et lève les bras, et je me laisse aller à chanter faux, en inventant des paroles. Je saute en l’air. Mes jambes s’ouvrent en un grand jeté qui me vaudrait d’être renvoyée immédiatement de l’École des Arts de la Scène : la jambe avant est à moitié fléchie, et mon saut est loin d’être assez haut. Mais je m’en fiche. J’atterris sur un pied, je me mets à sautiller et à tourner, tourner et encore tourner, je profite du présent, sans même penser que quelqu’un pourrait être en train de me regarder. 

    L’été a vidé les dortoirs et les couloirs de l’École des Arts de la Scène. Et si mon père n’avait pas perdu son travail, je ne serais pas là non plus. Je serais en train de faire trempette dans l’océan, tranquillement allongée sur une plage des Hamptons, avec pour seule préoccupation de faire en sorte que Nick remarque mon nouveau bikini. Mais l’époque des dépenses sans compter et des aventures insouciantes est finie.

    Je laisse mes pieds m’entraîner pour un autre tour. Je me concentre sur la musique, sur ce sentiment de liberté qui envahit un peu plus mon corps à chaque mouvement, sur toutes les possibilités qui s’offrent à moi.

    Je repousse toutes les pensées qui me susurrent que la musique finira par s’arrêter, que je serai bien obligée de regarder la réalité en face, que ce sentiment de bonheur s’évanouira.

    « Pas mal, Em. Par contre, c’est la nouvelle mode de danser à moitié à poil ? Je savais pas. »

    J’ai le souffle coupé. Nick est au beau milieu de la pièce. Torse-nu. Il porte son pantalon de survêt un peu bas, comme un mannequin de chez Abercrombie.

    Chiudo gli occhi e alzo le mani, muovendo le labbra e inventando le parole mentre canto stonata. Faccio un salto. Le mie gambe formano un grand jeté che mi causerebbe l’espulsione dalla scuola: la gamba davanti non è perfettamente dritta e decisamente non sono abbastanza sollevata in aria. Ma non mi interessa. Atterro su un piede, faccio qualche saltello e poi giro, e giro, e giro, godendomi il momento, senza preoccuparmi se ci sia qualcuno a guardarmi.

    L’estate ha svuotato le camere e i corridoi della scuola. E se mio padre non avesse perso il lavoro, non sarei neanche qui. Avrei i piedi a mollo nell’oceano e me ne starei sdraiata sulla spiaggia negli Hamptons, intenta a escogitare un modo per far notare il mio bikini a Nick. Quelle giornate di spensieratezza e avventura sono andate.

    I piedi mi accompagnano in un’altra piroetta. Mi concentro sulla musica, sulla sensazione di libertà che provo quando permetto al mio corpo di muoversi, sulle possibilità che ho davanti. E intanto metto da parte il pensiero che la musica finirà, che dovrò affrontare la realtà, che questa sensazione di felicità scomparirà.

    Bello, Em. Ma non dovresti indossare qualcosa quando balli?

    Sussulto. Nick è in mezzo alla stanza. Senza maglietta. I pantaloni della tuta bassi in vita, come fosse un modello di Abercrombie.

    Impossible de détacher mes yeux de ses biceps puissants, ses abdos bien ciselés, son torse sculptural.

    Nota bene : ne pas oublier de respirer.

    « Qu... qu’est-ce que tu fais ici ? », je lui lance en bégayant. Mon cœur bat à tout rompre, comme à chaque fois que je vois Nick. Même si, depuis que mon père s’est fait virer, c’est un peu tendu entre nous. Il n’est pas censé être ici. Il devrait être en train de profiter de la plage, cette plage où on a passé tant de soirées devant un bon feu. Il devrait être en train de nager dans ces eaux où on a joué tant de fois à Marco Polo. Il devrait être en train de vivre la vie qu’on vivait. Et bien sûr, il devrait être en train de se faire bronzer sur le sable chaud, draguant tout ce qui porte un micro bikini, et brisant le cœur de toutes les filles.

    « Euuuh.... Voyons... qu’est-ce que je pourrais bien venir faire dans un studio de danse ? » Il lève un sourcil moqueur, de l’air de dire « elle est si mignonne, la petite sœur de Roberto... », et j’ai soudain une envie terrible de hurler.

    Mais je me maîtrise et lui lance, du ton le plus calme possible : « Je veux dire ici, à New York ». Je lève les yeux au ciel. Ça craignait de ne pas pouvoir aller dans les Hamptons avec toute la clique, mais au moins, c’était censé me donner deux mois de répit sans le voir.

    « Je profitais du spectacle », me répond-il en riant.

    – Ouais, c’est ça. » Je plonge mon regard dans le vert des yeux de Nick, aussi profond qu’une mer de regrets, et je sens mes joues s’enflammer.

    Il balance ses hanches au rythme de la musique qui continue de hurler dans la pièce.

    Tutto bicipiti forti, addominali scolpiti e torso da urlo.

    Nota per me stessa: continua a respirare.

    Co-cosa ci fai qui? balbetto. Il mio cuore intanto esegue il suo solito balletto felice-di-vederti-Nick. Anche se, da quando mio padre è stato licenziato, la tensione tra noi è un po’ cresciuta. Lui non dovrebbe essere qui. Dovrebbe trovarsi sulla spiaggia dove facevamo i falò. Dovrebbe essere a mollo nell’acqua dove giocavamo a Marco Polo. Dovrebbe essere immerso nella solita vita di un tempo. E ovviamente dovrebbe mettersi a prendere il sole sulla spiaggia, facendo gli occhi dolci a ogni ragazza in micro-bikini, spezzando cuori a manetta.

    Uhmmm... cosa potrei essere venuto a fare nella sala di danza? Inarca le sopracciglia con il suo fare da tu-cosa-dici-sorellina-carina-di-Roberto, e io vorrei gridare.

    Ma mantengo la voce il più indifferente possibile. Qui a New York, intendo. Alzo gli occhi al soffitto. Non riunirmi con il solito gruppo negli Hamptons poteva anche essere uno schifo, ma almeno mi avrebbe concesso quasi due mesi senza vedere lui.

    Mi stavo godendo lo spettacolo, risponde lui ridendo.

    Sì. Giusto. Ho le guance in fiamme mentre fisso quel profondo mare verde e malinconico che sono gli occhi di Nick.

    Muove i fianchi a ritmo con la musica che sta ancora rimbombando nella stanza.

    C’est une immense pièce, qui contient sans peine vingt étudiants en temps normal, et pourtant elle semble rétrécir à vue d’œil autour de nous. « Je ne suis pas sûr que ce morceau soit dans le répertoire. Mais on devrait l’ajouter. Tu étais magnifique, tu avais l’air de t’amuser comme une folle.

    – M’amuser... » je marmonne. J’imagine que c’est une blague. Je suis couverte de sueur et complètement hors d’haleine, j’ai sans doute les cheveux en bataille autour du visage, et ma posture ne va pas du tout. Mais il ne détourne pas le regard. Se yeux explorent mon visage, glissent sur mon cou, parcourent mon corps de haut en bas. Mon corps est presque nu. Je ne porte qu’un soutien-gorge et un mini-short. Parce que j’étais censée être toute seule ici, et que cet imbécile d’air conditionné fait encore sa diva – il marche une seconde, puis s’arrête pendant une minute alors que la température frôle les quarante degrés. Je m’entoure nerveusement les bras autour de la taille, mes oreilles se mettent soudain à brûler comme pour me rappeler mon propre enfer.

    « Je ne t’ai jamais vu danser comme ça. Tu avais l’air de t’éclater. » Ses yeux se mettent à pétiller. Ou peut-être que c’est moi qui m’imagine des choses.

    Mon haut et mes collants sont posés, soigneusement pliés, sur mon sac de gym. Juste à côté de la chaîne. Je me tortille d’un pied sur l’autre, hésitante. Est-ce que j’essaie de les attraper en vitesse ? Il y a quelque chose dans la manière dont il me regarde qui me tétanise. 

    Il me regarde comme s’il me voyait. Comme s’il me voyait vraiment.

    Una stanza che di solito ospita facilmente una ventina di allievi, ma che ora sembra stringersi addosso a noi. Sono piuttosto certo che questo balletto non faccia parte del repertorio. Però dovrebbero mettercelo. Eri fantastica, e sembrava ti stessi divertendo.

    Divertendo, ripeto con scherno. Di sicuro sta scherzando: sono sudata e senza fiato, i capelli probabilmente tutti scompigliati, la postura completamente sbagliata. Ma Nick non distoglie lo sguardo. I suoi occhi si soffermano sul mio viso, poi scendono lungo il mio collo e mi perlustrano da capo a piedi. Ho indosso solo un reggiseno e un paio di pantaloncini corti. Perché dovevo essere da sola, qui, e quella stupida aria condizionata sta facendo davvero la diva: funziona per un secondo e poi si ferma per un minuto, mentre la temperatura va a toccare i quaranta gradi. Mi metto le mani ai fianchi e sento che ho le orecchie più calde ancora del mio inferno emotivo.

    Non balli mai così, come se ti stessi divertendo un mondo. Il suo sguardo si infiamma. O forse sono io.

    Il top e la calzamaglia sono ben piegati sopra alla borsa di danza. Proprio accanto allo stereo. Sposto il peso da un piede all’altro, esitando. Meglio che corra a prenderli? C’è qualcosa, nel modo in cui mi guarda, che mi tiene incollata al pavimento.

    Mi sta guardando come se mi stesse vedendo. Vedendo sul serio.

    Peut-être qu’il est enfin en train de réaliser que je ne suis pas seulement la petite sœur un peu chiante de Roberto.

    Reprends-toi, Em. Reprends-toi.

    Je me racle un peu la gorge. « Tu n’as toujours pas répondu à ma question. Je croyais que tu étais censé être dans les Hamptons avec le reste de la bande. » Ma voix tremble un peu, mais je parviens à donner le change, et à faire semblant que, non, ça ne me fait pas de peine. Aucun des amis avec qui j’avais l’habitude de passer l’été dans les Hamptons n’a retourné mes coups de fil. Dans les deux semaines qui viennent de passer, j’ai reçu en tout et pour tout... un texto, qui me disait à quel point ils s’amusaient, et que c’était trop dommage que je ne puisse pas en profiter. Comme si je ne le savais pas.

    Nick croise les bras sur sa poitrine. Ses bras sont tellement musclés. Son torse est si bien dessiné.

    Non, vraiment, il faut que je me reprenne. C’est un danseur, il a un corps magnifique parce que c’est un danseur, parce qu’il passe des heures et des heures à s’entraîner, parce que c’est son boulot. Il y a d’autres mecs à l’école qui ont un corps parfait. Mais je ne bave pas sur eux, alors pourquoi lui ?

    Il sourit et a un petit rire. « Qu’est-ce qui est si drôle ? », je lui lance en soufflant sur une mèche de cheveux qui me barre le visage.

    Son gloussement se transforme en un grand rire joyeux. Un rire qui me fait fondre d’habitude. Mais là, je ne ris pas. Je ne rirai pas.

    « Qu’y a-t-il de si drôle ? » je demande à nouveau.

    Forse questa è la sveglia di cui aveva bisogno per accorgersi che non sono solo la fastidiosa sorellina di Roberto.

    Datti una calmata, Em. Datti una calmata.

    Mi schiarisco la gola. Non hai ancora risposto alla mia domanda. Pensavo dovessi essere negli Hamptons con il resto della banda. La mia voce vacilla, ma riesco a tenere salda la mia maschera non-sono-ferita. Nessuno degli amici con cui di solito andavo negli Hamptons ha risposto alle mie chiamate. Nelle scorse due settimane ho ricevuto un totale di un messaggio che diceva quanto si stessero divertendo e che sentivano la mia mancanza. Come se non lo sapessi.

    Nick incrocia le braccia sul petto. Le sue braccia così muscolose. Il suo petto così definito.

    Dovrei davvero darmi una calmata. È un ballerino, ha un corpo eccezionale perché è un ballerino, perché passa un sacco di ore ad esercitarsi, perché questo è il suo lavoro. Anche altri ragazzi della scuola hanno un corpo perfetto. Ma non sbavo dietro a loro, allora perché dietro a lui sì?

    Mi sorride e ridacchia. Cosa c’è di tanto divertente? chiedo, soffiandomi via dal viso una ciocca di capelli.

    Sa façon de me regarder comme s’il percevait ma contrariété m’horripile. On dirait qu’il me cherche pour me faire oublier mon amertume.

    Il me fait un clin d’œil.

    « Tu veux avoir l’air en colère, mais tu n’y arrives pas. Tu as l’air surprise... et peut-être, si j’ose le dire, heureuse de me voir.

    – Mais bien sûr. Tu es tellement prétentieux. Ça fait partie des prérequis pour être copain avec mon frère ? » Je tends le bras pour attraper la télécommande qui est par terre, et j’éteins la musique. On n’a pas besoin d’avoir la compilation de musique des années 1980 que j’ai trouvée dans le placard de maman en fond sonore. Écouter « Like a Virgin » en ce moment précis a quelque chose de... d’inapproprié.

    Ou peut-être de trop approprié.

    «  Tu sais très bien que pour être copain avec ton frère il suffit d’aimer jouer à Formula One et Mario Kart, avec éventuellement un petit Call of Duty de temps en temps. Ce n’est pas très difficile de faire plaisir à ton frère. Toi, par contre, c’est une autre histoire.

    – Si ce n’est pas difficile de faire plaisir à mon frère, pourquoi tu n’es pas venu une seule fois à la maison depuis le début des vacances ? » Je fixe mon T-shirt comme si je pouvais le faire voler jusqu’à moi, comme si j’avais soudainement acquis des superpouvoirs dans l’heure qui vient de passer. Si je vais attraper mon T-shirt, je suis obligée de frôler Nick et je ne suis pas sûre que mon cœur puisse survivre à ça. « Si, je suis passé voir ton frère. Je lui ai mis une raclée à Formula One hier soir », me répond Nick.

    Il suo ridacchiare si trasforma in una delle sue caratteristiche risate felici, una di quelle che di solito mi fanno sciogliere. Nick non ride mai di me, e in questo momento sembra quasi che stia cercando di stuzzicarmi in modo da farmi dimenticare la mia amarezza.

    Mi fa l’occhiolino. Vuoi fare l’arrabbiata, ma non ci riesci. Sembri sorpresa... e magari – lo posso dire? – sei felice di vedermi.

    Sì, giusto. Sei così pieno di te. È un requisito per essere uno degli amici di mio fratello? Mi allungo, prendo il telecomando appoggiato sul pavimento e spengo la musica. Non serve che ci avventuriamo in questa conversazione sulla raccolta di musica anni Ottanta che ho trovato nell’armadio di mia madre. Qualcosa nell’ascoltare Like a Virgin in questo momento mi sembra... inadeguato.

    O forse troppo adeguato.

    "Sai che l’unico requisito per diventare amici di tuo fratello è che ti piaccia giocare a Formula One e Mario Kart e ogni tanto a Call of Duty. È abbastanza facile accontentare tuo fratello. Diciamo che lo stesso non vale per te.

    Se è così facile accontentare mio fratello, perché non sei mai venuto a casa nostra da quando è finita la scuola? Guardo la mia maglietta come se con un semplice sforzo di volontà potesse volare da me, come se nell’ultima ora avessi sviluppato dei poteri magici. Andare a prenderla vorrebbe dire passargli accanto a sfiorarlo, e non sono sicura che il mio cuore sia in grado di gestire una tale vicinanza. "Ho visto tuo fratello. Gli ho fatto il culo a Formula One ieri sera," risponde Nick.

    Cette fois-ci, je souris pour de vrai. Roberto ne m’a rien dit, mais je sais que ça lui manquait de voir Nick. Il fallait juste un peu de temps pour que les choses s’arrangent. « J’imagine que si vous ne m’avez pas invité, c’est parce que vous aviez peur de perdre. » Je ne peux pas m’empêcher faire un peu la maligne. Je suis trop forte aux jeux vidéo.

    – Ou peut-être parce que tu es mauvaise perdante. » Nick me lance un grand sourire, ce sourire que j’adore, ce sourire qui fait battre mon cœur plus vite que n’importe quelle répétition et n’importe quel spectacle de danse.

    Et j’ai l’impression que Nick n’entend pas mon cœur qui bat la chamade, il n’entend pas qu’il bat tellement vite que j’ai peur qu’il s’arrête, il n’entend pas que c’est pour lui qu’il danse. Non. Au lieu de rester à une distance raisonnable, Nick s’avance vers moi, il est tellement près que je pourrais presque le toucher.

    C’est comme un rêve qui devient réalité. Un rêve. Ça doit être ça, je dois être dans un rêve. Ce qui veut dire qu’il va bientôt m’embrasser. Il va murmurer qu’il me veut, qu’il n’a jamais voulu que moi, qu’il m’aime. Je passe ma langue sur mes lèvres, et je respire un grand coup.

    Mais non, au lieu de m’embrasser comme il l’aurait fait dans un de mes rêves, il me lance un sourire, et s’en va à l’autre bout de la pièce, là où il y a le banc avec mes affaires. Il attrape mes habits et mon sac de gym, et me les apporte. « Allez, Em, c’est à mon tour de répéter. »

    Je sens mon estomac se nouer, et je baisse la tête.

    Non, c’est sûr, ce n’est pas un rêve.

    Ou si c’est un rêve, c’est vraiment un rêve pourri.

    Questa volta il mio sorriso è reale. Roberto non ha detto niente, ma gli mancava la compagnia di Nick. Sapevo che avevano solo bisogno di un po’ di tempo per sistemare le cose.

    Immagino non mi abbiate invitata perché avevate paura di perdere. Non riesco a fare a meno di gongolare un po’. Sono pazzesca con i videogiochi.

    O magari perché non sai perdere. Nick sorride, un sorriso amorevole, quello che mi fa battere il cuore più forte di ogni prova o spettacolo di danza.

    E a quanto pare Nick non sente il martellare del mio cuore, non sente che sta facendo un suo passo di danza tutto per lui.

    Ma invece di stare a distanza di sicurezza, lui fa un lungo passo verso di me, così vicino che potrei quasi toccarlo.

    Questo è uno dei miei sogni che si avvera. Sogni. Dev’essere così: sto sognando. Quindi significa che fra poco mi bacerà. Mi sussurrerà nell’orecchio che mi vuole, che mi ha sempre voluta, che mi ama. Mi lecco le labbra e faccio un profondo respiro.

    Ma no, invece di baciarmi come avrebbe fatto nei miei sogni, sorride ancora una volta e si sposta, avvicinandosi alla panca dall’altra parte della stanza. Prende i miei vestiti, la mia borsa da danza e me li porta. Andiamo, Em, ora tocca a me fare le prove.

    Lo stomaco mi si stringe e chino il mento verso il petto.

    Decisamente non è

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