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La Venus De Joseph: On La Femme Au Miroir
La Venus De Joseph: On La Femme Au Miroir
La Venus De Joseph: On La Femme Au Miroir
E-book141 pagine2 ore

La Venus De Joseph: On La Femme Au Miroir

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Info su questo ebook

Une romancire et chercheuse en Ramayana, une des deux grandes popes indiennes, retrouve Joseph, guide dune compagnie de tourisme un an aprs leur premire rencontre la gare de Bangalore. Joseph le dravidien la peau sombre mais de confession catholique est trs vite attir par sa visiteuse la peau blanche. Trs vite il essayera de lentraner dans sa passion pour un autre ouvrage dont les versets traitent de lamour et du plaisir charnel lombre dune sculpture de taureau-gardien de Shiva vieille de mille ans.

Les mondes des deux tres vont saborder provoquant excitation et friction, un swing trange entre les deux jouant les notes difficiles de lautre et de sa diffrence.

Au moment o Joseph la sent si prs de lui, la procession de garons en culottes courtes, fervents dvots du dieu Rama (hros du Ramayana), vont semparer du corps de sa compagne de voyage et en la hissant en tendard elle lui sera arrache pour la deuxime fois par un destin trange sauf

Sauf, si Joseph tait un homme providentiel avec un dessein prcis
LinguaItaliano
EditoreXlibris UK
Data di uscita30 mar 2012
ISBN9781469183060
La Venus De Joseph: On La Femme Au Miroir
Autore

Svetlana R. Dinges

Diplômée de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris (France) ; Membre d’un cercle de Spécialistes en Ramayana (« La Marche de Rama »), œuvre majeure religieuse et littéraire de l’Inde ; ayant l’expérience d’une vingtaine d’années sur le sol indien, l’auteure de La Vénus de Dandakaranya, de La Vénus de Joseph ou La Femme au miroir et de La Vénus du nouveau Millénium à paraître prochainement travaille actuellement sur la publication d’ouvrages en anglais en Inde et en serbe en Serbie (son pays de naissance). Travaillant sur la préservation et la propagation du Ramayana à travers le monde depuis une dizaine d’années, l’intention de l’auteure est de donner au lecteur à travers ses ouvrages envie de connaître cette œuvre unique en son genre ainsi que ce grand pays qui l’a engendrée.

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    Anteprima del libro

    La Venus De Joseph - Svetlana R. Dinges

    Copyright © 2012 by Svetlana R. Dinges.

    ISBN:          Softcover                                 978-1-4691-8305-3

                       Ebook                                      978-1-4691-8306-0

    All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.

    This is a work of fiction. Names, characters, places and incidents either are the product of the author’s imagination or are used fictitiously, and any resemblance to any actual persons, living or dead, events, or locales is entirely coincidental.

    To order additional copies of this book, contact:

    Xlibris Corporation

    0-800-644-6988

    www.xlibrispublishing.co.uk

    Orders@xlibrispublishing.co.uk

    303791

    A Joseph, inspirateur et moteur

    de cet ouvrage pourtant dédié à la femme,

    et à mes fils et mes petits-fils pour

    l’amour de Marie…

    L’Incarnation

    Mais aussitôt c’est la foi de Joseph en son épouse qui est cruellement éprouvée : elle était avec enfant. Si douloureuse qu’elle fut la découverte pour lui, ignorant comme il était du mystère de l’Incarnation, ses sentiments délicats lui interdirent de diffamer sa fiancée, et décida de la mettre à l’écart ; mais pendant qu’il pensait à ces choses-là, l’ange du Seigneur apparut devant lui dans son sommeil, en disant : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre pour toi Marie ta femme, à cause de ce qui est concis en elle, c’est du Saint-Esprit…Et Joseph, se levant de son sommeil, fit ce que l’ange du Seigneur lui commanda, et prit sa femme avec lui.

    (Matthew 1:19,20,24;TheCatholicEncyclopaedia: St Joseph)

    L’auteure avertit le lecteur que, malgré leurs homonymes, elle (à la première ou à la troisième personne) n’est pas Marie et que Joseph n’est pas Joseph, fils de David. Leur rencontre n’en est pas moins significative sur l’échelle des entreprises romanesques….

    L’INCARNATION

    Gallimard a refusé deux génies : Proust et Céline… à Proust elle emprunta ses longues phrases et sa façon qui n’interroge pas, à Céline son ambition des mots… Elle n’enverra donc pas son manuscrit à Gallimard. D’ailleurs elle n’est qu’au début de son histoire avec Joseph.

    Joseph comme sorti du livre de la Genèse. Ou de la gravure de Manceau (le dernier amour de Sand) cette gravure qui évoqua l’instant où Joseph est jeté dans une citerne, ses frères enturbannés trempant sa tunique dans le sang d’un bélier essaient de prouver à Jacob que son fils préféré fut dévoré par un fauve, une caravane s’avance au loin celle des Ismaéliens à qui Joseph sera vendu pour être emmené en Egypte comme esclave… Joseph fils de Jacob, descendant de David, époux de la Vierge Marie, père nourricier de Jésus, Joseph d’Arimathie, juif secrètement converti à l’enseignement de Jésus, c’est tout cela qui s’infusa dans le nom que Joseph prononça lors de leur première rencontre à la gare de Bangalore.

    – I am Joseph, se présenta à elle un homme ordinaire, simple au teint sombre comme les terres qui l’ont vu naître.

    Elle le regarda et ne put cacher un court instant le trouble que provoquèrent ses yeux. Les yeux de Joseph du fond de leur paresse et sensualité mélangées à une inclinaison soupçonnée pour la luxure suscitèrent l’embarras entre « solidification et aliénation » de ses possibilités : la confrontation avec elle-même, avec son « je » en devenir d’« elle » à la surabondance de noms ou sans nom aucun. Elle sentit dès l’instant où elle fut saisie par son regard qu’il allait opposer à sa quête du spirituel son désir du plaisir, ce à quoi elle s’apprêtait à renoncer depuis la chute spectaculaire dans la salle de bains de son maître indien. D’ailleurs elle ne comprit pas ce coup fourré que le destin lui envoya dans le dos (son sacrum fut touché). Mais le destin se moque souvent de l’homme et ses décisions et davantage lorsqu’il s’agit de la femme…

    Et si c’était encore un coup du destin : si Joseph était un homme providentiel avec un dessein précis ?

    Résolument décidée à devenir « elle » (ni épouse ni mère): n’était-ce déjà pas son destin à la naissance dont elle ne saura jamais avec certitude quel jour, veille ou lendemain, elle aurait le droit de fêter son anniversaire. Comme ce fut un jour d’été, en pleines vacances scolaires, elle n’y prêta pas attention, mais plus tard cela l’amusa et elle fêta les deux jours et puis elle laissa tomber ce jour incertain jusqu’à cette rencontre occultée avec Joseph le neuvième jour du mois, le même jour que sa mère à elle ne cessa de contester. Pour être plus précis, sa naissance fut notée dans les livres de la mairie un jour avant qu’elle ne vienne réellement au monde. Etait-ce vraiment elle, celle dont la date de naissance figurait sur ses papiers à elle ?

    Le fait d’avoir introduit un élément personnel subjectif, à savoir elle-même sur la toile (de fond) d’une légende du couple mythique, la priva de ces moyens de recherche de souche, s’offrant à sa plume sous le signe d’une ambiguité du désir, à la fois naturel, donc légitime, et perturbateur en même temps d’un ordre social, sortant de son cadre légitime et explorant des sentiers nouveaux, pas forcément bienveillants, pouvant être même démoniaques. D’où l’idée de La Vénus de Dandakaranya, le premier volume de sa trilogie des Trois Femmes Fantasques. Et elle travaillait déjà sur le deuxième volume qu’elle consacrait à la femme comme « vous et moi », la femme au foyer mais également salariée, la mère mais aussi l’amante…

    Elle prétendait au bonheur, donc, au mensonge selon le génie de Céline. Ce bonheur chaud comme les cuisses ouvertes de la femme d’où sort le futur homme qui plus tard fera tout pour y fourrer sa tête et demander le pardon.

    Le sexe est au centre de toute chose sur le sol indien, ailleurs aussi, mais à cette différence près que l’Occident reste toujours piégé par le péché originel, tandis que l’Orient s’intéressa depuis la nuit des temps aux délices corporels comme voie possible d’évolution… dans les mots, dans les suspensions entre les mots, dans le silence… Elle comprenait difficilement (mais l’acceptait) cet engouement, cette hallucination, ce débordement pour un instant de ce qu’on appelle généralement « le bonheur » . Pour elle le sexe faisait partie de la vie (et de la mort) comme toute autre chose. Il y avait même une chose qu’elle plaçait au-dessus, au-dessus de tout : les mots, elle n’avait qu’une ambition, comme Céline, oh non pas cette fille du dix-huitième arrondissement qui lui promit quelques esquisses pour son premier volume, non loin de là, il s’agissait bien du grand et tellement contesté Louis Ferdinand Céline. Elle n’osait pas toujours exprimer son admiration pour ce grand talent, pour ce style sans pareil, parce que… parce que Céline fut accusé d’antisémitisme et même de « collabo » avec une pointe d’acharnement et d’insistance pour son amour d’Hitler. Mais en dépit de tout comme Céline elle n’avait qu’une seule ambition : les mots.

    Targuée d’une telle ambition farouche elle repartit sur le sol indien à la recherche du grand mythe du Ramayana (sans se douter qu’un autre mythe du même ordre se présenterait à elle à travers Joseph) pour continuer son récit de la femme : de la Vénus des forêts denses et profondes (là où il n’y a pas de chemins, où tout est à débroussailler), elle passa sur la simple citadine, celle avec une certaine volonté d’émerger, de se faire entendre, celle de la classe moyenne qui ose (certes toujours avec beaucoup de détours) décider, acheter ou prendre, consommer…

    *

    Elle est de nouveau à Bangalore (comme dans le premier volume), ville de « High Tech », de « fashion » comparable à Paris (dit-on !), ville « cool » et attractive, cosmopolite et multiculturelle, ville de toutes les possibilités, cette « Silicon Valley » de l’Inde est aussi ville « des haricots bouillis ». La légende raconte qu’un roi perdu dans la forêt et affamé fut nourri par une gentille vieille femme qui lui servit des haricots bouillis (« benda kale uru » d’où le nom de la ville) à l’endroit même où elle fut fondée (ce fut aussi le plat préféré de sa grand-mère). C’est dans cette ville-là qu’elle rencontra Joseph pour la première fois il y a un an jour pour jour. La première fois la rencontre fut orchestrée par un curieux destin : Joseph se trouva à la gare de Bangalore un matin de décembre juste au moment où elle arriva de Mangalore, ville côtière à trois cents kilomètres de Bangalore, avec ses plages immenses à la lenteur jouissive de l’insolence éblouissante des indiennes dont la beauté se nourrit du regard de l’autre. Cette fois-ci Joseph venait l’attendre. Une fois installée dans une résidence (oui, on pourrait dire ce type de résidence pour pensionnaires avec un jardin agréable mas infesté de moustiques à la tombée du jour), Joseph lui proposa de la balader dans Bangalore et aux alentours ce qui n’a pu faire la première fois par manque de temps et de seule occasion qu’il aurait pu avoir, si elle ne lui fut si cruellement enlevée par ce même destin qui un jour de décembre concocta leur rencontre. Cette fois-ci il comptait bien se rattraper. Sans perdre de temps il la prenait au pied levé pour la promener. Les voilà sur le chemin grimpant de la petite montagne à peine deux heures de route de Bangalore.

    Nandi Hill est un endroit prisé par les promeneurs et surtout par les amoureux de tous genres: les jeunes, les moins jeunes, les amoureux d’un jour ou même d’une heure, et oui, cela existe même dans le pays des grands dieux et des grands sages. Rien ne plie l’amour à part… à part le sacrosaint pognon.

    Chemin faisant, plutôt grimpant, Joseph rompit brusquement le silence :

    - Aimez-vous le Kamasutra ? (une curieuse résonance avec le vieux titre du film Aimez-vous Brahms d’après l’œuvre de Sagan), demanda Joseph calmement en regardant droit devant lui tout en conduisant sa petite et très économique Tata Indica couleur crème, un bijou du groupe Tata Motors, un groupe de parsi établi à Mumbai et bien connu dans le monde des affaires.

    La question de Joseph ne la surprit pas. Elle la devina dès l’instant où elle rencontra son regard trouble lors de leur première rencontre. Elle savait qu’il la lui poserait tôt ou tard. Elle savait pertinemment

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